Le monde du jeu vidéo est parfois aussi imprévisible que les batailles épiques qui s’y déroulent. Ian Proulx, le PDG de 1047 Games, s’est retrouvé sous le feu des projecteurs, mais pas pour les raisons habituelles. Son intervention lors de la Summer Games Fest, où il a dévoilé un nouveau mode battle royale pour Splitgate 2, a rapidement été éclipsée par un chapeau frappé du slogan « Make FPS Great Again ». Une initiative qui, au lieu de susciter l’enthousiasme, a provoqué un véritable tollé.
Un chapeau qui fait des vagues
Lors de sa présence sur scène, Proulx a voulu donner une note audacieuse, mais le chapeau, que beaucoup ont immédiatement associé à la politique américaine, a volé la vedette. La coïncidence temporelle avec le déploiement de la Garde nationale à Los Angeles par Donald Trump, en pleine controverse sur les raids d’immigration, a amplifié la controverse. Loin de se laisser abattre, Proulx a d’abord répondu en minimisant l’impact de son choix vestimentaire sur les réseaux sociaux.
« Prenez cela au premier degré », a-t-il déclaré, affirmant qu’il ne s’agissait pas d’une déclaration politique. Pourtant, les retombées ne se sont pas fait attendre. Plusieurs membres de la communauté de joueurs ont exprimé leur déception face à ce qu’ils percevaient comme un manque de sensibilité dans un moment politiquement chargé.
Des excuses tardives mais nécessaires
Finalement, après avoir pesé les conséquences, Ian Proulx a reconnu que son « coup marketing » avait mal tourné. Dans un message d’excuses publié sur les réseaux sociaux de Splitgate, il a expliqué : « Nous n’avons pas prévu que cela prenne une tournure politique. » Cette admission survient à un moment où la communauté de joueurs est plus fragmentée que jamais, un sentiment que Proulx a lui-même reconnu, confiant que sa démarche avait causé une division regrettable.
Une leçon à retenir ?
Son erreur, il l’a admise, était de vouloir jouer sur les mèmes sans en mesurer les implications. Ce faux pas souligne une réalité importante dans l’univers du jeu vidéo : la ligne entre le divertissement et la politique est devenue de plus en plus ténue. Au lieu de susciter une discussion sur l’avenir du genre des FPS, cette situation a révélé des fissures au sein de la communauté.
En définitive, l’incident rappelle que dans le monde du jeu vidéo, chaque décision, chaque image et chaque mot compte. Au lieu de rassembler les joueurs autour de l’enthousiasme d’un nouveau titre, une simple coiffe a semé le doute et la controverse. Peut-être faut-il que d’autres développeurs tirent les leçons de cette aventure malheureuse et respectent davantage le contexte actuel dans lequel évoluent leurs créations.
